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Le Trait – Ep. #24 avec Fabrice Ausset, l’architecte qui fusionne histoire et innovation

Le Trait – Ep. #24 avec Fabrice Ausset, l’architecte qui fusionne histoire et innovation

LE TRAIT – Episode 24 – Fabrice Ausset, Archi en chantier

Fabrice Ausset

Archi en chantier

C’est sur le chantier de la rue de Saintonge que Fabrice Ausset a reçu Le Trait. L’architecte, designer et décorateur rénove, en effet, depuis plus de six ans l’Hôtel de Saintonge dans le Marais, à Paris, qui devrait ouvrir en 2023 : un lieu chargé d’histoire, ancien théâtre élisabéthain puis maison close…

Ces empreintes contrastées ne sont pas pour déplaire à Fabrice Ausset qui aime avant tout créer des atmosphères ludiques, inattendues, jouer du classicisme, mais aussi de l’extravagance.

Diplômé en architecture, Fabrice Ausset a travaillé sur des projets très variés : appartements mais aussi grands hôtels, notamment. Il pense l’architecture comme une sculpture habitée où la décoration entre en résonance avec la structure et le choix des couleurs apporte vibrations et intensité.

Fabrice Ausset raconte dans cet épisode son enfance, Nimes, Arles et la lumière du Sud. Il évoque son goût pour l’art, transmission familiale, mais aussi son rapport à la nature qui a développé chez lui une forte sensibilité à la matière.

Il accorde également une grande importance à l’innovation et en particulier à l’apport de la modélisation 4D dans son travail d’architecte qu’il voit comme un progrès. Bonne Ecoute !

Questionnaire de Proust

Occupation idéale

Dessiner, découvrir, contempler.

Le pays où j’aimerais vivre

Pas un pays mais un mouvement, une dynamique.

Un /des Créateurs (au sens large)

Matteo Giovannetti, Balthus, Santiago Calatrava, Isamu Noguchi, Ivan Joltovski, Paul Landowski, Constantin Melnikov, Giuseppe Penone, Akira Kurosawa, Hiroshi Sugimoto, Tadao Ando, Gio Ponti, John Lautner, Carlo Scarpa, Eileen Gray, l’agence Sanaa.

Une couleur

Une couleur est comme une note de musique, elle n’existe dans sa vibration que dans une composition globale. Elles forment un tout… J’aime les bleus des primitifs italiens, les noirs caravagesques, les jaunes de V. Van Gogh et Baselitz, les rouges et roses des Pompiers fin XIXe, les blancs d’Oscar Niemeyer …

Mes héros-héroïnes fiction/vie réelle

Les vies intenses. Noguchi, le Caravage, Botticelli, Franck Lloyd Wright, Carlo Molino, Rodin.

Ce que je déteste le plus

L’eau tiède. Sans fantaisie, sans ouverture. Côté grégaire, snobisme, les certitudes.

Ce que j’apprécie le plus chez les autres

Bienveillance, fantaisie, anticonformisme.

L’état présent de mon esprit

Observation des changements, des mutations.

La faute qui m’inspire le plus d’indulgence

L’ignorance (faute à pardonner)

Ma devise

Ne jamais abandonner, persévérer, se surpasser.

Le monde de demain en quelques mots ?

Nouvelles écritures, exploration de l’espace (Jeff Bezos). La Terre qui deviendrait un musée (selon lui). Contexte de la création Archi-Design.

Dédicace

Dédicace Fabrice Ausset
Le Trait – Ep. #23 : L’héritage d’Andrée Putman, diva du design, à travers les yeux de Sylvie Santini dans cet Interview

Le Trait – Ep. #23 : L’héritage d’Andrée Putman, diva du design, à travers les yeux de Sylvie Santini dans cet Interview

LE TRAIT – Episode 23 – Sylvie Santini raconte Andrée Putman

Sylvie Santini raconte Andrée Putman

La journaliste et écrivaine Sylvie Santini, longtemps « grand reporter » à Paris Match, a publié en Mars 2020 aux éditions Tallandier la première biographie d’Andrée Putman (1925-2013). Star de la décoration d’intérieur des années 80, l’agence ECART d’Andrée Putman a régné pendant 30 ans en France et à l’étranger, imposant son style inspiré de l’Art Déco et une forme de génie de l’art de vivre à la française.

Sylvie Santini livre une enquête fouillée qui revisite le mythe de « la Diva du design ».

Elle nous raconte les échecs et des réussites qui jalonnent la vie passionnante d’André Putman, « une femme bien née, qui n’a appris aucun métier, mais qui en a exercé plusieurs. »

Aujourd’hui, dans son sillage, plusieurs anciens collaborateurs voguent de leurs propres ailes. Pourtant, parmi eux, aucun ne peut se targuer de laisser la même empreinte.

Questionnaire de Proust

Occupation idéale

Contempler la Roche ronde dans l’océan depuis la plage de Miramar à Biarritz
Ou bien… comme je suis toujours partagée entre deux aspirations :
Me lancer dans un réagencement frénétique de mon appartement

Le pays où j’aimerais vivre

Longtemps j’ai rêvé que ce fut en Grèce

 

Un /des Créateurs (au sens large)

Créateur me semble être un terme abusif. Parlons d’artistes : Bonnard, Matisse… D’écrivains : Proust, Modiano, Kundera, Albert Cohen, mais aussi Javier Cercas, Laurent Mauvignier ou Sandrine Collette. De designers : Sylvain Dubuisson, Jean Royère (dans le monde d’avant-hier), Elizabeth Garouste…

Une couleur

Bleu vert pour les vêtements ; une touche de rouge pour la déco !

Mes héros-héroïnes fiction/vie réelle

L’héroïne de papier que je ne parviens pas à créer

Ce que je déteste le plus

La balourdise

Ce que j’apprécie le plus chez les autres

L’humour, le second degré, la cocasserie

L’état présent de mon esprit

Sur le fil

La faute qui m’inspire le plus d’indulgence

Qu’on me prenne pour quelqu’un d’autre, comme ça je peux rêver à quelle merveilleuse personne je pourrais ressembler !

Ma devise

Avancer
J’aime bien aussi cette phrase d’Axel Kahn, entendue sur France Inter peu avant sa mort : « Le bonheur, c’est le moment où ce que vous espériez de votre vie se réalise »

Le monde de demain en quelques mots ?

Je crains qu’il ne soit féroce, j’espère que mes petits-enfants seront armés pour affronter son tumulte et son âpreté

Dédicace

Le trait représente pour moi une ligne droite, plutôt ascendante.

Dans une préface à un livre sur Jean-Michel Frank, son grand prédécesseur en dépouillement du décor, Andrée Putman avait écrit qu’il avait ainsi, par ce geste funeste, « tracé sa dernière ligne droite »…

Un Trait d’esprit, dont elle était coutumière. Celui-ci plutôt macabre.

Le Trait – Ep. #22 avec Catherine Scotto, une vie entre décoration et patrimoine

Le Trait – Ep. #22 avec Catherine Scotto, une vie entre décoration et patrimoine

Catherine Scotto - Rêves de déco sur papier glacé

LE TRAIT – Episode 22 – Rêves de déco sur papier glacé

 

La journaliste Catherine Scotto publie « Châteaux et dépendance » avec la photographe Marie-Pierre Morel aux Editions de La Martinière. Dans cet ouvrage, Catherine Scotto nous emmène visiter des châteaux et des demeures classées au patrimoine français, jamais ou rarement ouverts au public…Mais avant de se consacrer à l’écriture, Catherine Scotto a mené une carrière de journaliste, de « Modes et Travaux » à « Elle Déco », où elle a passé 25 ans, dont 8 en tant que rédactrice en chef jusqu’à son départ en 2019.

Elle nous raconte ses débuts dans la presse et son arrivée à Elle Déco, ses racines familiales en Algérie, le salon Airborne de l’appartement familial en banlieue parisienne qui a marqué son enfance, ses premiers pas en tant que styliste auprès de son frère ainé, le photographe Jean-Luc Scotto.

C’est l’histoire d’une ascension sociale et d’une éducation au goût au travers de rencontres professionnelles et de recherches personnelles, guidées par la passion pour la décoration intérieure, le design et la photographie…

 

Questionnaire de Proust

Occupation idéale

Faire (je suis une manuelle)

Le pays où j’aimerais vivre

Paris et nulle part ailleurs

Un /des Créateurs (au sens large)

Les pionniers (photo, design, art, femmes, chercheurs…)

Une couleur

En ce moment, c’est le vert mais je suis versatile.

Mes héros fictif

Je ne suis pas une groupie

Mes héros de la vie réelle

on pourrait faire une liste à la prévert de ces héros ecolo dans la vie réelle, on fait régulièrement des portraits vidéos sur nos réseaux des petites interviews

Ce que je déteste le plus

Les pessimistes

Ce que j’apprécie le plus chez les autres

La curiosité

L’état présent de mon esprit

Libre comme l’air

La faute qui m’inspire le plus d’indulgence

L’ignorance de ceux qui n’ont pas eu la chance de naître au bon endroit

Ma devise

Il faut aller jusqu’au bout de ses rêves

Le monde de demain en quelques mots ?

C’est l’après-demain qui me rend optimiste parce que j’ai plutôt confiance en la génération de mes enfants (1990) et des suivantes pour réparer les erreurs des précédentes.

Dédicace

dédicace
Le Trait – Ep. #21 avec Pierre Jacquet, l’intersection entre design et environnement chez Good Planet

Le Trait – Ep. #21 avec Pierre Jacquet, l’intersection entre design et environnement chez Good Planet

Good design makes Good Planet avec Pierre Jacquet de la Fondation GOOD PLANET Pierre Jacquet a reçu Le Trait à « GOOD PLANET

LE TRAIT – Episode 21 – Good design makes Good Planet

Good design makes Good Planet avec Pierre Jacquet de la Fondation GOOD PLANET Pierre Jacquet a reçu Le Trait à « GOOD PLANET » dans un lieu d’exception au cœur du Bois de Boulogne, une fondation, créée en 2005 par le photographe et réalisateur engagé Yann Arthus-Bertrand pour sensibiliser le grand public aux enjeux environnementaux.

Un autre volet important et moins connu du travail de GOOD PLANET consiste à aider les entreprises et les collectivités locales à réduire leur empreinte carbone.

GOOD PLANET fait partie du comité de mission de certaines d’entre elles. Pierre Jacquet qui anime le département RSE (Responsabilité Sociétale et Environnementale) estime que toute entreprise doit aujourd’hui se poser la question de son rôle dans la société et la façon dont elle s’inscrit dans les problématiques environnementales et sociétales actuelles.

GOOD PLANET propose aussi un simulateur carbone individuel en ligne. Aujourd’hui, l’empreinte carbone moyenne d’un français est de 10 tonnes de Co2 par an avec trois postes importants : transport, alimentation et logement. « Environ un quart de notre empreinte carbone est liée à notre démarche écocitoyenne.

Le reste est lié aux Pouvoirs Publics (10%) et aux entreprises (65%). D’où l’intérêt d’impliquer les entreprises dans la réduction de l’impact carbone. » nous dit Pierre Jacquet.

Bonne écoute.

Questionnaire de Proust

Occupation idéale

Agitateur, agitateur de conscience, agitateur d’idées, d’énergie

Le pays où j’aimerais vivre

un pays qui n’est pas menacé par le changement climatique, qui ne connaît pas l’effondrement de la biodiversité un pays où l’humain est une partie intégrante de la nature et qui ne cherche donc plus à déstabiliser cet équilibre

Un /des Créateurs (au sens large)

yann Arthus-Bertrand

Une couleur

vert, couleur associé à la nature, la vie sauvage, qui parfois a été trop utilisé pour greenwashé

Mes héros fictif

si on prend l’imaginaire du super-héros on a souvent plutôt des antiheros de l’écologie : batman a une énorme batmobile, ironman c’est un peu la représentation de la machine faite d’acier consommant nos énergies fossiles, peut être seul spiderman qui utilise se déplace comme une araignée, c’est du biomimetisme, est un bon exemple

Mes héros de la vie réelle

on pourrait faire une liste à la prévert de ces héros ecolo dans la vie réelle, on fait régulièrement des portraits vidéos sur nos réseaux des petites interviews

Ce que je déteste le plus

l’inaction

Ce que j’apprécie le plus chez les autres

leur capacité d’émerveillement, leur envie de faire bouger les lignes

L’état présent de mon esprit

un peu comme le café du matin j’ai le goût amer laissé par l’état dans lequel est la planète tout en ayant ce ressort d’énergie, ce réveil caféine qui me donne envie d’avancer

La faute qui m’inspire le plus d’indulgence

le greenwashing

Ma devise

Aucune

Le monde de demain en quelques mots ?

Le monde demain c’est un monde qui va profondément devenir instable, une situation mondiale sur laquelle on ne pourra plus agir, il n’y aura plus de retour en arrière possible et auquel nous allons devoir nous adapter.

Dédicace

Good design makes Good Planet
Le Trait Ep. #20 avec Sara Badr Schmidt, artiste-designer transcendant les frontières

Le Trait Ep. #20 avec Sara Badr Schmidt, artiste-designer transcendant les frontières

Sara Badr Schmidt

LE TRAIT – Episode 20 – Sans frontières

Sara Badr Schmidt reçoit Le Trait dans son appartement parisien, dont elle a fait un terrain d’expression. L ’ « expression », justement, revient souvent dans les propos de la libano-suédoise, qui a toujours vécu dans l’entre-deux : pays, cultures, langues, disciplines…

Dans son travail, il y a toujours l’envie de dépasser les barrières sociales, géographiques, religieuses. Elle a le vécu de la guerre, la guerre du Liban.

« La guerre fait aller au fond de soi. Mon travail me permet d’exprimer des choses autrement que par l’oralité. Je parle peu en fait. Je m’exprime d’abord par mon travail ».

Sara Badr Schmidt se définit comme artiste designer. « J’essaye de concilier art et design.

Je fais des pièces qui sont des œuvres d’art mais qui peuvent être fonctionnelles. Je n’ai pas une démarche de décoratrice ». Ses tapis, par exemple, racontent d’abord une histoire, incarnent un univers.

La nature l’inspire également profondément. Elle puise ensuite dans le savoir-faire d’artisans tibétains.

Sara n’envisage pas de relocaliser sa production, car l’exigence qu’elle apporte à la qualité de ses tapis serait difficile à reproduire en France, dit-elle. Elle souhaite, par ailleurs, contribuer à faire vivre cet artisanat… sans frontières.

Questionnaire de Proust

Occupation idéale
créer, imaginer
Le pays où j’aimerais vivre

la Suède

Un /des Créateurs (au sens large)

Louise Bourgeois, Wang Shu (architecte), Kasuo Ishiguro (auteur), Kiki Smith, Grayson Perry, Stefan Bruggemann, Achile Castiglione

Une couleur

le jaune

Mes héros-héroïnes fiction/vie réelle
Aucun
Ce que je déteste le plus
la méchanceté
Ce que j’apprécie le plus chez les autres
l’esprit
L’état présent de mon esprit
entreprendre
La faute qui m’inspire le plus d’indulgence
l’inconscience
Ma devise

Ia création ne permet pas de marcher, elle permet de respirer (je l’ai un peu modifiée, c’est Barthes qui a dit que la littérature ne permettait pas de marcher mais qu’elle permettait de respirer)

Le monde de demain en quelques mots ?
nomade et connecté à soi

Dédicace

Le Trait Ep. #19 avec Ekhi Busquet, la designer engagée façonnant un avenir durable

Le Trait Ep. #19 avec Ekhi Busquet, la designer engagée façonnant un avenir durable

LE TRAIT – Episode 19 – Ekhi Busquet

Ekhi Busquet

Regard bleu azur et caractère bien trempé, la jeune designer Ekhi Busquet, diplômée de l’école Boulle et de l’école polytechnique de Milan, est une personnalité inspirante ; quand bien même le mot serait-il galvaudé…

La trentaine avancée, elle peut déjà se prévaloir d’un parcours plus qu’honorable dans le design, marqué par des choix très personnels et une volonté de mener une réflexion sur un design « durable ». Ekhi est à la tête de son propre studio de design « global ». Elle imagine des objets et des scénographies où se mêlent art, architecture et enjeux sociétaux.

Dans cet épisode du Trait, elle nous explique avoir été marquée par la crise des subprimes aux États-Unis alors qu’elle était encore étudiante. Elle s’est très vite posée des questions autour de l’obsolescence des objets et de la société de consommation, ce qui l’a menée à une démarche de créateur « responsable ».

Si elle a travaillé avec de grandes marques comme L’Oréal et Dior, elle a aussi collaboré avec Emmaüs Défi pour une collection intitulée « Les Estampillées ». Ekhi Busquet travaille avec des ateliers d’insertion professionnelle en se donnant pour priorité d’abolir tous les gestes répétitifs et d’établir des délais de production intégrant le temps de l’homme. La responsabilité de la production est également entièrement confiée à l’atelier pour éviter des tâches morcelées.

Cet engagement pose néanmoins la question du modèle économique ; problématique « majeure » qu’elle ne veut pas éluder. Ekhi regrette, en effet, l’opacité qui existe dans le milieu du design sur ce thème. Elle décrit son modèle de développement qu’elle appelle « on/off », un modèle hybride, qui mixe investissement social et collaborations plus grand public. Elle revendique aussi la « cherté » d’un objet au regard du respect qu’elle accorde à l’homme, la matière, l’artisanat et l’origine de la production. Sa collection « L’heure bleue » est emblématique de son travail. https://www.ekhibusquet.com/

Questionnaire de Proust

Occupation idéale

La solitude, lorsqu’elle est désirée. Le plaisir de passer du temps avec soi et de se trouver de bonne compagnie. Bien souvent des moments de création fertile par le vide. Ma collection « l’heure Bleue » est une évocation de ces heures passées à regarder, lorsque le jour se fond avec nuit.

 

Le pays où j’aimerais vivre

L’Italie. J’y ai vécu ce qui reste une de mes plus douces années. C’est un pays de convergences culturelles. Pour toujours, je suis sous sortilège méditerranéen.

 

Un /des Créateurs (au sens large)

Enzo Mari. Il m’a fasciné étudiante et me fascine encore. J’aime ses réflexions avant-gardistes sur le process de production à l’antipode du traditionnel « forme-fonction ». Pluridisciplinaire et polymorphe, il a été d’une contribution certaine au monde qui advient en ce moment, théorisant des idées qui sont des fondamentaux puissants sur lesquels s’appuyer. Ma collection « Les Estampillés », lui doit beaucoup.

Une couleur

Le bleu Majorelle découvert sous forme de pigments chez le peintre Tristan Rà, qui m’a accueilli enfant avec tendresse. C’est collé dans ma rétine depuis. Je suis obsédée et comme Tristan, je ne me soigne pas.

Mes héros-héroïnes fiction/vie réelle

Bernard Tapie ! Au point que son portrait trône même dans mon salon. Costard trop large, platane français typique des années 90 : son téléphone portable est gigantesque et son antenne télescopique indescriptible. Agile et inclassable : sans tout partager, j’aime sa trajectoire.

Ce que je déteste le plus

L’idée que plus personne ne connaitra ma mère.

 

Ce que j’apprécie le plus chez les autres

Qu’ils aient des convictions mais pas de certitudes. L’ennui me guette déjà bien assez vite par nature, je me tiens à bonne distance des réducteurs d’imaginaires.

L’état présent de mon esprit

« Impatient », comme à peu près tous les autres jours de l’année.

La faute qui m’inspire le plus d’indulgence

Celle de ceux qui ont essayé. J’ai peu d’estime pour ceux qui ne tremblent jamais.

Ma devise

« La beauté sera convulsive ou ne sera pas. » On la doit au surréaliste André Breton, depuis ça résonne dans ma boîte crânienne et la vie ne cesse de lui donner raison.

Le monde de demain en quelques mots ?

Ma réponse est celle d’un point de vu avant tout occidental, je n’ai pas la prétention d’avoir une perception universelle. J’aime déjà la génération qui vient et celle qui part, nous lègue de solides outils. On ne se rend pas toujours assez compte à mon sens, que l’on va avoir besoin de tout le monde. Vraiment de tout le monde. L’enjeu est là d’après moi : si un ex-leader de la pétrochimie veut maintenant devenir une référence dans les énergies vertes mais laissons-le faire ! Lorsque les systèmes dominants entrent dans la danse, c’est que les plus grands basculements de conscience collective sont sur le point d’éclore ! Promis, on fera les comptes plus tard mais d’abord il faut livrer bataille ensemble pour répondre à des enjeux prioritaires.

Dédicace

Dédicace