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Le Trait – Ep. #21 avec Pierre Jacquet, l’intersection entre design et environnement chez Good Planet

Le Trait – Ep. #21 avec Pierre Jacquet, l’intersection entre design et environnement chez Good Planet

Good design makes Good Planet avec Pierre Jacquet de la Fondation GOOD PLANET Pierre Jacquet a reçu Le Trait à « GOOD PLANET

LE TRAIT – Episode 21 – Good design makes Good Planet

Good design makes Good Planet avec Pierre Jacquet de la Fondation GOOD PLANET Pierre Jacquet a reçu Le Trait à « GOOD PLANET » dans un lieu d’exception au cœur du Bois de Boulogne, une fondation, créée en 2005 par le photographe et réalisateur engagé Yann Arthus-Bertrand pour sensibiliser le grand public aux enjeux environnementaux.

Un autre volet important et moins connu du travail de GOOD PLANET consiste à aider les entreprises et les collectivités locales à réduire leur empreinte carbone.

GOOD PLANET fait partie du comité de mission de certaines d’entre elles. Pierre Jacquet qui anime le département RSE (Responsabilité Sociétale et Environnementale) estime que toute entreprise doit aujourd’hui se poser la question de son rôle dans la société et la façon dont elle s’inscrit dans les problématiques environnementales et sociétales actuelles.

GOOD PLANET propose aussi un simulateur carbone individuel en ligne. Aujourd’hui, l’empreinte carbone moyenne d’un français est de 10 tonnes de Co2 par an avec trois postes importants : transport, alimentation et logement. « Environ un quart de notre empreinte carbone est liée à notre démarche écocitoyenne.

Le reste est lié aux Pouvoirs Publics (10%) et aux entreprises (65%). D’où l’intérêt d’impliquer les entreprises dans la réduction de l’impact carbone. » nous dit Pierre Jacquet.

Bonne écoute.

Questionnaire de Proust

Occupation idéale

Agitateur, agitateur de conscience, agitateur d’idées, d’énergie

Le pays où j’aimerais vivre

un pays qui n’est pas menacé par le changement climatique, qui ne connaît pas l’effondrement de la biodiversité un pays où l’humain est une partie intégrante de la nature et qui ne cherche donc plus à déstabiliser cet équilibre

Un /des Créateurs (au sens large)

yann Arthus-Bertrand

Une couleur

vert, couleur associé à la nature, la vie sauvage, qui parfois a été trop utilisé pour greenwashé

Mes héros fictif

si on prend l’imaginaire du super-héros on a souvent plutôt des antiheros de l’écologie : batman a une énorme batmobile, ironman c’est un peu la représentation de la machine faite d’acier consommant nos énergies fossiles, peut être seul spiderman qui utilise se déplace comme une araignée, c’est du biomimetisme, est un bon exemple

Mes héros de la vie réelle

on pourrait faire une liste à la prévert de ces héros ecolo dans la vie réelle, on fait régulièrement des portraits vidéos sur nos réseaux des petites interviews

Ce que je déteste le plus

l’inaction

Ce que j’apprécie le plus chez les autres

leur capacité d’émerveillement, leur envie de faire bouger les lignes

L’état présent de mon esprit

un peu comme le café du matin j’ai le goût amer laissé par l’état dans lequel est la planète tout en ayant ce ressort d’énergie, ce réveil caféine qui me donne envie d’avancer

La faute qui m’inspire le plus d’indulgence

le greenwashing

Ma devise

Aucune

Le monde de demain en quelques mots ?

Le monde demain c’est un monde qui va profondément devenir instable, une situation mondiale sur laquelle on ne pourra plus agir, il n’y aura plus de retour en arrière possible et auquel nous allons devoir nous adapter.

Dédicace

Good design makes Good Planet
Le Trait Ep. #20 avec Sara Badr Schmidt, artiste-designer transcendant les frontières

Le Trait Ep. #20 avec Sara Badr Schmidt, artiste-designer transcendant les frontières

Sara Badr Schmidt

LE TRAIT – Episode 20 – Sans frontières

Sara Badr Schmidt reçoit Le Trait dans son appartement parisien, dont elle a fait un terrain d’expression. L ’ « expression », justement, revient souvent dans les propos de la libano-suédoise, qui a toujours vécu dans l’entre-deux : pays, cultures, langues, disciplines…

Dans son travail, il y a toujours l’envie de dépasser les barrières sociales, géographiques, religieuses. Elle a le vécu de la guerre, la guerre du Liban.

« La guerre fait aller au fond de soi. Mon travail me permet d’exprimer des choses autrement que par l’oralité. Je parle peu en fait. Je m’exprime d’abord par mon travail ».

Sara Badr Schmidt se définit comme artiste designer. « J’essaye de concilier art et design.

Je fais des pièces qui sont des œuvres d’art mais qui peuvent être fonctionnelles. Je n’ai pas une démarche de décoratrice ». Ses tapis, par exemple, racontent d’abord une histoire, incarnent un univers.

La nature l’inspire également profondément. Elle puise ensuite dans le savoir-faire d’artisans tibétains.

Sara n’envisage pas de relocaliser sa production, car l’exigence qu’elle apporte à la qualité de ses tapis serait difficile à reproduire en France, dit-elle. Elle souhaite, par ailleurs, contribuer à faire vivre cet artisanat… sans frontières.

Questionnaire de Proust

Occupation idéale
créer, imaginer
Le pays où j’aimerais vivre

la Suède

Un /des Créateurs (au sens large)

Louise Bourgeois, Wang Shu (architecte), Kasuo Ishiguro (auteur), Kiki Smith, Grayson Perry, Stefan Bruggemann, Achile Castiglione

Une couleur

le jaune

Mes héros-héroïnes fiction/vie réelle
Aucun
Ce que je déteste le plus
la méchanceté
Ce que j’apprécie le plus chez les autres
l’esprit
L’état présent de mon esprit
entreprendre
La faute qui m’inspire le plus d’indulgence
l’inconscience
Ma devise

Ia création ne permet pas de marcher, elle permet de respirer (je l’ai un peu modifiée, c’est Barthes qui a dit que la littérature ne permettait pas de marcher mais qu’elle permettait de respirer)

Le monde de demain en quelques mots ?
nomade et connecté à soi

Dédicace

Le Trait Ep. #19 avec Ekhi Busquet, la designer engagée façonnant un avenir durable

Le Trait Ep. #19 avec Ekhi Busquet, la designer engagée façonnant un avenir durable

LE TRAIT – Episode 19 – Ekhi Busquet

Ekhi Busquet

Regard bleu azur et caractère bien trempé, la jeune designer Ekhi Busquet, diplômée de l’école Boulle et de l’école polytechnique de Milan, est une personnalité inspirante ; quand bien même le mot serait-il galvaudé…

La trentaine avancée, elle peut déjà se prévaloir d’un parcours plus qu’honorable dans le design, marqué par des choix très personnels et une volonté de mener une réflexion sur un design « durable ». Ekhi est à la tête de son propre studio de design « global ». Elle imagine des objets et des scénographies où se mêlent art, architecture et enjeux sociétaux.

Dans cet épisode du Trait, elle nous explique avoir été marquée par la crise des subprimes aux États-Unis alors qu’elle était encore étudiante. Elle s’est très vite posée des questions autour de l’obsolescence des objets et de la société de consommation, ce qui l’a menée à une démarche de créateur « responsable ».

Si elle a travaillé avec de grandes marques comme L’Oréal et Dior, elle a aussi collaboré avec Emmaüs Défi pour une collection intitulée « Les Estampillées ». Ekhi Busquet travaille avec des ateliers d’insertion professionnelle en se donnant pour priorité d’abolir tous les gestes répétitifs et d’établir des délais de production intégrant le temps de l’homme. La responsabilité de la production est également entièrement confiée à l’atelier pour éviter des tâches morcelées.

Cet engagement pose néanmoins la question du modèle économique ; problématique « majeure » qu’elle ne veut pas éluder. Ekhi regrette, en effet, l’opacité qui existe dans le milieu du design sur ce thème. Elle décrit son modèle de développement qu’elle appelle « on/off », un modèle hybride, qui mixe investissement social et collaborations plus grand public. Elle revendique aussi la « cherté » d’un objet au regard du respect qu’elle accorde à l’homme, la matière, l’artisanat et l’origine de la production. Sa collection « L’heure bleue » est emblématique de son travail. https://www.ekhibusquet.com/

Questionnaire de Proust

Occupation idéale

La solitude, lorsqu’elle est désirée. Le plaisir de passer du temps avec soi et de se trouver de bonne compagnie. Bien souvent des moments de création fertile par le vide. Ma collection « l’heure Bleue » est une évocation de ces heures passées à regarder, lorsque le jour se fond avec nuit.

 

Le pays où j’aimerais vivre

L’Italie. J’y ai vécu ce qui reste une de mes plus douces années. C’est un pays de convergences culturelles. Pour toujours, je suis sous sortilège méditerranéen.

 

Un /des Créateurs (au sens large)

Enzo Mari. Il m’a fasciné étudiante et me fascine encore. J’aime ses réflexions avant-gardistes sur le process de production à l’antipode du traditionnel « forme-fonction ». Pluridisciplinaire et polymorphe, il a été d’une contribution certaine au monde qui advient en ce moment, théorisant des idées qui sont des fondamentaux puissants sur lesquels s’appuyer. Ma collection « Les Estampillés », lui doit beaucoup.

Une couleur

Le bleu Majorelle découvert sous forme de pigments chez le peintre Tristan Rà, qui m’a accueilli enfant avec tendresse. C’est collé dans ma rétine depuis. Je suis obsédée et comme Tristan, je ne me soigne pas.

Mes héros-héroïnes fiction/vie réelle

Bernard Tapie ! Au point que son portrait trône même dans mon salon. Costard trop large, platane français typique des années 90 : son téléphone portable est gigantesque et son antenne télescopique indescriptible. Agile et inclassable : sans tout partager, j’aime sa trajectoire.

Ce que je déteste le plus

L’idée que plus personne ne connaitra ma mère.

 

Ce que j’apprécie le plus chez les autres

Qu’ils aient des convictions mais pas de certitudes. L’ennui me guette déjà bien assez vite par nature, je me tiens à bonne distance des réducteurs d’imaginaires.

L’état présent de mon esprit

« Impatient », comme à peu près tous les autres jours de l’année.

La faute qui m’inspire le plus d’indulgence

Celle de ceux qui ont essayé. J’ai peu d’estime pour ceux qui ne tremblent jamais.

Ma devise

« La beauté sera convulsive ou ne sera pas. » On la doit au surréaliste André Breton, depuis ça résonne dans ma boîte crânienne et la vie ne cesse de lui donner raison.

Le monde de demain en quelques mots ?

Ma réponse est celle d’un point de vu avant tout occidental, je n’ai pas la prétention d’avoir une perception universelle. J’aime déjà la génération qui vient et celle qui part, nous lègue de solides outils. On ne se rend pas toujours assez compte à mon sens, que l’on va avoir besoin de tout le monde. Vraiment de tout le monde. L’enjeu est là d’après moi : si un ex-leader de la pétrochimie veut maintenant devenir une référence dans les énergies vertes mais laissons-le faire ! Lorsque les systèmes dominants entrent dans la danse, c’est que les plus grands basculements de conscience collective sont sur le point d’éclore ! Promis, on fera les comptes plus tard mais d’abord il faut livrer bataille ensemble pour répondre à des enjeux prioritaires.

Dédicace

Dédicace

Le Trait – Ep. #18 : Les Coulisses de l’Art Contemporain avec le Philosophe Engagé Benjamin Olivennes dans cet Interview

Le Trait – Ep. #18 : Les Coulisses de l’Art Contemporain avec le Philosophe Engagé Benjamin Olivennes dans cet Interview

LE TRAIT – Episode 18 – Accroche toi au pinceau !

Benjamin Olivennes

Le philosophe Benjamin Olivennes publie, chez Grasset, un ouvrage décapant intitulé « L’autre art contemporain, vrais artistes, fausses valeurs ».

B. Olivennes interroge le rôle des institutions culturelles françaises dans la promotion d’artistes contemporains, tels Jeff Koons, Maurizio Cattelan, Damien Hirst, Anish Kapoor, Daniel Buren…

Il livre aussi sa vision du beau qu’il oppose aux oeuvres valorisées aujourd’hui sur le marché de l’art.

Une réflexion polémique, parfois brutale, sûrement injuste aussi, mais nécessaire pour susciter un « franc » débat, nous dit B. Olivennes.

 Extraits de l’ouvrage

« C’est en France, dans mon pays, que je voulais lutter contre l’emprise de la laideur, c’est à mon pays que je voulais donner confiance dans sa création artistique…

Ce n’est pas une beauté de pur esthète que je défends, mais une beauté qui est à la fois un plaisir des sens et un plaisir de la pensée, de la connaissance de la vérité : une beauté transitive, dans laquelle l’oeuvre ramène au monde…

Pourquoi un Jeff Koons a-t-il soudainement surgi dans le champs de l’art, au point de devenir l’artiste le plus cher de notre début de siècle, et pourquoi m’autorisé-je à en penser du mal ? Dans le New-York des années 1980, Koons a représenté une rupture avec l’austérité du minimalisme et du conceptuel. Il passait non seulement pour le retour de la figuration, mais aussi pour l’irruption rafraîchissante du fun et du sexuel dans le monde compassé de l’art new-yorkais de l’époque. Qu’il ait représenté une nouveauté et un bol d’air frais à un moment donné dans un monde déjà bien mal en point ne signifie pas qu’il ait une valeurs artistique quelconque…Rien de plus triste que la visite d’un musée d’art contemporain ou des salles contemporaines d’un musée d’art : l’impression d’un immense foutage de gueule, d’une absence complète de sens, de la disparition de la beauté, du travail, de l’oeuvre… ».

Questionnaire de Proust

Occupation idéale

Être à la campagne. Lire au coin du feu, ou au lit, ou sous un arbre. Écouter de la musique. S’il y a un chat, c’est encore mieux. Bonnard a peint certains tableaux qui représentent un peu cette vie édénique.

Le pays où j’aimerais vivre

A part à New York où je vis actuellement, en France. Cf réponse supra.

Un /des Créateurs (au sens large)

Vaste question. Si je la restreins à ceux en activité aujourd’hui … Wes Anderson. Jean-Baptiste Sécheret. Bob Dylan. Woody Allen. Et beaucoup d’autres.

Une couleur

Le bleu. Je suis quelqu’un d’un peu éthéré.

Mes héros-héroïnes fiction/vie réelle

Mes héros dans la vie réelle sont les écrivains. 

Ce que je déteste le plus

Le changement, les départs, les ruptures, le passage du temps, vieillir.

Ce que j’apprécie le plus chez les autres

Qu’ils me tolèrent. (Et par exemple qu’ils tolèrent le fait que je ramène tout à moi)

L’état présent de mon esprit

Très flatté par toutes ces questions.

La faute qui m’inspire le plus d’indulgence

Hélas, les miennes.

Ma devise

 « Les pessimistes ont fini à Beverly Hills et les optimistes à Auschwitz. » Billy Wilder 

Le monde de demain en quelques mots ?

Si j’essaie d’y penser, je ne vois que des choses qui ne me correspondent pas beaucoup. Du coup je préfère essayer d’y apporter des choses que j’aime du passé : la beauté, l’art, les livres, les paysages, la politesse …

Dédicace

Le Trait, c’est la limite, c’est à dire la forme.

Benjamin Olivennes

Auteur de l’ouvrage « L’autre art contemporain. Vrais artistes et fausses valeurs »

Le Trait – Ep. #17 avec Antoine Roset et l’Héritage du Design Français chez Ligne Roset

Le Trait – Ep. #17 avec Antoine Roset et l’Héritage du Design Français chez Ligne Roset

Design Français ! Point à la Ligne… Roset

LE TRAIT – Episode 17 – Design Français ! Point à la Ligne… Roset.

Design Français ! Point à la Ligne… Roset

A 41 ans, Antoine Roset représente la cinquième génération du groupe Ligne Roset. Il a débute dans l’entreprise familiale à 26 ans après un début de carrière chez l’horloger IWC.

Ligne Roset est né, en 1860, par la fabrication de cannes d’ombrelle. C’est aujourd’hui une entreprise mondialement connue, restée française qui multiplie les collaborations avec les désigners depuis la fameuse collaboration avec Michel Ducaroy dans les années 1960 (les Togo!).

Ancrée depuis toujours dans le département de l’Ain, l’entreprise reste engagée sur son territoire et a coeur de préserver son modèle social et environnemental qu’Antoine Roset estime durable…

 

 

Questionnaire de Proust

Occupation idéale

Investisseur à titre privé

Le pays où j’aimerais vivre

Peut m’importe ma famille est l’essentielle

Un /des Créateurs (au sens large)

Cy Twonbly / Ingo Maurer

Une couleur

Bleu

Mes héros-héroïnes fiction/vie réelle

mon épouse

Ce que je déteste le plus

Le politiquement correct

Ce que j’apprécie le plus chez les autres

Franchise /Honnêteté

L’état présent de mon esprit

Calme / serein

La faute qui m’inspire le plus d’indulgence

La faute d’orthographe

Ma devise

Profiter et partager.

Le monde de demain en quelques mots ?

Un monde plus responsable, qui permettra à chacun de continuer de profiter mais en pensant plus au lendemain.

Dédicace

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Le Trait – Ep. #16 : L’Art du Méta-Design – L’Influence de Rémy Bourganel sur notre Avenir dans cet Interviez

Le Trait – Ep. #16 : L’Art du Méta-Design – L’Influence de Rémy Bourganel sur notre Avenir dans cet Interviez

LE TRAIT – Episode 16 – La puissance du Méta Design

Remy Bourganel

La puissance du méta-Design

Rémy Bourganel est chercheur, enseignant et aussi …métadesigner, un penseur du design en quelque sorte.

Il conçoit les conditions pour que d’autres désignent dans des secteurs larges comme la santé, le social ….

Rémy Bourganel prodigue ses conseils aux sociétés qui veulent ou qui ressentent la nécessité de repenser leur modèle de productivité.

Il veut croire en la puissance de sa discipline pour améliorer l’habitabilité de notre monde.

Dédicace

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