Sélectionner une page
Le Trait – Ep. #31 : Intramuros, une référence du design en pleine métamorphose. Interview avec Frédéric Marty et Frédéric Sofia

Le Trait – Ep. #31 : Intramuros, une référence du design en pleine métamorphose. Interview avec Frédéric Marty et Frédéric Sofia

LE TRAIT – Episode 31 – Peau neuve pour Intramuros

Créé en 1985, le magazine Intramuros est une référence pour le design. Le Trait a rencontré le nouveau directeur de publication, le journaliste Frédéric Marty, lui-même passionné de design, qui entend donner une nouvelle impulsion au titre, notamment en s’aidant du duo de designer-créateur, Frédéric et Catherine Sofia, auteur, entre autres, de la réinterprétation des mythiques chaises du jardin du Luxembourg, pour le fabricant Fermob.Le trio, sans oublier l’équipe de rédaction menée par l’emblématique Nathalie Degardin, entend relooker le plus intello des magazines de design.

Frédéric Marty et Frédéric Sofia nous racontent leur vision du design d’aujourd’hui et surtout leur approche pour ouvrir Intramuros au plus grand nombre… « le design est partout », nous disent-ils, « il peut donc s’adresser à tout le monde. »

Questionnaire de Proust : Frédéric Sofia

Occupation idéale

M’occuper de mon jardin

Le pays où j’aimerais vivre

Un pays avec vue sur l’océan

Un /des Créateurs (au sens large)

Michel Houellebecq, Tony Cragg, Martin Scorsese

Une couleur

Le rose

Mes héros-héroïnes fiction/vie réelle

Mes héros de jeunesse ; Deux Mac : John McEnroe, Malcom McLaren

Ce que je déteste le plus

Le manque de respect

Ce que j’apprécie le plus chez les autres

Leurs aspérités

L’état présent de mon esprit

Anxieux

La faute qui m’inspire le plus d’indulgence

L’impatience

Ma devise

Il n’est point besoin d’espérer pour entreprendre ni de réussir pour persévérer (Guillaume Ier d’Orange-Nassau)

Le monde de demain en quelques mots ?

Ecologique, technologique et sans idéologie ?

Questionnaire de Proust : Frédéric Marty 

 

Occupation idéale

Rêver

Le pays où j’aimerais vivre

l’Italie

Un /des Créateurs (au sens large)

Basquiat, Queen, Maurice Béjart, Stanley Kubrick

Une couleur

Bleu marine

Mes héros-héroïnes fiction/vie réelle

Les Justes, Ric Hochet, Zidane, Roger Federer et Batman

Ce que je déteste le plus

Le melon

Ce que j’apprécie le plus chez les autres

La curiosité

L’état présent de mon esprit

Agité

 

La faute qui m’inspire le plus d’indulgence

La mauvaise humeur

Ma devise

L’Euro

Le monde de demain en quelques mots ?

Pas celui qui est en train de se dessiner.

Dédicace

Le Trait – Ep. #30 avec Sophie d’Agon : De l’industrie alimentaire à la création de bijoux réussie

Le Trait – Ep. #30 avec Sophie d’Agon : De l’industrie alimentaire à la création de bijoux réussie

LE TRAIT – Episode 30 – Million dollar Sophie

Sophie d’Agon (qui n’est pas son vrai nom) est devenue une créatrice recherchée de bijoux à la quarantaine après un long passage dans le monde du luxe Hermès, Prada, Saint-Laurent…Elle avait commencé dans l’industrie alimentaire en Bretagne d’où elle vient mais a très vite rejoint l’univers de la création qui lui ressemblait plus… Brune pétillante et passionnée, elle raconte ses années aux côtés de grands designers jusqu’au grand saut qui l’amène à ouvrir sa boutique en ligne. Florissante quelques années plus tard, la marque Sophie d’Agon se vend bien : 1 million d’euros de chiffres d’affaires après cinq années d’exercice et désormais une vitrine dans le Marais…
Une histoire inspirante d’une entrepreneuse convertie

Questionnaire de Proust

Occupation idéale

 plonger dans la mer de la Manche après avoir joué au tennis.

Le pays où j’aimerais vivre

la ville plutôt : Los Angeles, de manière générale j’adore les grandes villes au bord de la mer.

Un /des Créateurs (au sens large)

les créateurs de mode, se réinventer 4 à 6 fois par an sans faillir c’est très fort, quelle pression !

Une couleur

le vert, émeraude de préférence.

Mes héros-héroïnes fiction/vie réelle

Carrie Bradswah pour son style / mon père pour son bon sens et sa bienveillance.

Ce que je déteste le plus

la mauvaise foi.

Ce que j’apprécie le plus chez les autres

l’écoute active.

L’état présent de mon esprit

bouillonnant, entre gérer le développement de Sophie d’Agon et ses 1000 projets et organiser mon mariage fin juin, c’est l’ébullition dans ma tête.

 

La faute qui m’inspire le plus d’indulgence

la faute de gout

Ma devise

il n’y pas de problèmes que des solutions, mais j’imagine que c’est la devise de tous les entrepreneurs ; )

Le monde de demain en quelques mots ?

 inquiétant mais je reste pleine d’espoir.

Dédicace

Le Trait – Ep. #29 avec Alain Gilles, du monde de la finance au design créatif

Le Trait – Ep. #29 avec Alain Gilles, du monde de la finance au design créatif

LE TRAIT – Episode 29 – Alain Gilles, Designer Bankable 

Sylvie Santini raconte Andrée Putman

Alain Gilles a emprunté des chemins de traverse avant de se lancer dans le design. Il débute en effet dans la finance où il s’ennuie quelques années avant d’assumer sa part créative : peut-être un atavisme familial. Il évoque sa grand-mère l’actrice belge Denise Volny (1904-1997).

 

Alain Gilles retourne assez tardivement sur les bancs de l’école à plein temps, à 32 ans, et choisit l’école de design industriel basée à Valenciennes qui correspondait bien à son souci mêlé de fonctionnalité dans le beau.

Très vite repéré et embauché avant la sortie d’école par l’agence d’architecture belge « Quinze et Milan », il devient l’assistant de l’architecte Arne Quinze puis prend en charge la partie mobilier.

 

Il se lance finalement à son compte en 2007 afin de donner corps à ses envies de création rencontrant très vite le succès (tables Big Table et Tectonic).

 

Alain Gilles travaille aujourd’hui tant avec de grands noms que des plus jeunes qu’il a à cœur d’accompagner.

 

Présent à notre micro, Christophe Busti de la Faïencerie de Charolles évoque avec chaleur la relation qui le lie à Alain Gilles, designer bankable mais également consultant…

 

Questionnaire de Proust

Occupation idéale

Designer   ( puisque j’ai changé de vie pour le devenir )

Le pays où j’aimerais vivre

Au bord d’une plage perdue avec une vue à couper le souffle, peu importe le pays.

Un /des Créateurs (au sens large)

Oscar Niemeyer   ( pour ses réalisations et la clarté de son travail )

Une couleur

Les couleurs au sens large

Mes héros-héroïnes fiction/vie réelle

Black & Martimer  (les heros de BD qui ont bercé mon enfance et façonné mon œil)

Ce que je déteste le plus

L’administratif !

Ce que j’apprécie le plus chez les autres

La convivialité, la chaleur humaine

L’état présent de mon esprit

Drôle de période… période de transition…

La faute qui m’inspire le plus d’indulgence

Je suis indulgent par nature, quelle que soit la faute, enfin presque…

Ma devise

Il faut toujours croire en ses rêves si on veut qu’ils se réalisent

Le monde de demain en quelques mots ?

Un monde meilleur. 

Nous vivons dans une période de transition.

Il y a des moment clef dans l’histoire, nous sommes en train de la vivre puisque une fois encore le monde va et doit se réinventer.

Dédicace

Le Trait – Ep. #28 avec Jean-Pierre Cottet-Dubreuil, l’orfèvre passionné du Marais

Le Trait – Ep. #28 avec Jean-Pierre Cottet-Dubreuil, l’orfèvre passionné du Marais

LE TRAIT – Episode 28 – Or pair

Sylvie Santini raconte Andrée Putman

Or Pair

Issu d’une famille de viticulteurs, le quadra Jean-Pierre
Cottet-Dubreuil a développé très tôt le goût des beaux objets et de
façon singulière : les couverts en argent que sa mère sortait lors de
grandes occasions, une sorte de Madeleine de Proust dont il a fait un
métier : Jean-Pierre Cottet-Dubreuil est aujourd’hui un des derniers
orfèvres installé dans le Marais. Il a repris l’orfèvrerie Richard
Orfèvre il y a une dizaine d’années après l’obtention de deux CAP
(bijoutier et orfèvrerie).

Dans cet épisode, Jan-Pierre Cottet-Dubreuil raconte qu’il se
passionnait, enfant, à ranger les couverts par modèles, poinçons,
formes … et lorsqu’il visitait Paris, il passait son temps à parcourir
les boutiques liées à l’art de la table et notamment Christofle ou il
débutera quelques années plus tard, avant de rejoindre la maison
Richard.

Il défend avec force et attachement l’artisanat car pour lui, le luxe,
c’est de détenir un objet d’artisan qu’on utiliserait au quotidien
comme les objets d’orfèvre …

.

Questionnaire de Proust

Occupation idéale

JP C-D : Créer

Le pays où j’aimerais vivre

L’Italie à Venise.

Un /des Créateurs (au sens large)

Maurice Marinot, Carlo Scarpa

Une couleur

BLEU

Mes héros-héroïnes fiction/vie réelle

Sherlock Holmes (pour sa science de la déduction, sa mémoire)

Ce que je déteste le plus

La tricherie

Ce que j’apprécie le plus chez les autres

La générosité

L’état présent de mon esprit

Heureux et passionné

La faute qui m’inspire le plus d’indulgence

Être en retard

Ma devise

Le plus beau des chefs d’œuvre est l’enchaînement de gestes simples, ordonnés et maîtrisés.

Le monde de demain en quelques mots ?

Réconcilier l’endroit où l’on vit et l’endroit d’où l’on vient (conscience du local, développement durable, plus vertueux et respectueux)

Dédicace

Le Trait – Ep. #27 avec Bruno Lavagna : Son point du vue sur la puissance du luxe en géopolitique

Le Trait – Ep. #27 avec Bruno Lavagna : Son point du vue sur la puissance du luxe en géopolitique

LE TRAIT – Episode 27 – Le soft POWER du Luxe

Sylvie Santini raconte Andrée Putman

Plaidoyer pour le luxe

Bruno Lavagna livre un livre original et passionné consacré à la géopolitique du luxe. Le secteur du luxe reste un secteur en forte croissance (1300 milliards d’euros d’ici 2025. Un consommateur sur deux sera chinois). La France en particulier y occupe une place à part grâce notamment au Comité Colbert, crée en 1954. Les principaux groupes mondiaux sont français (Kering, Hermès, L’Oréal, LVMH, Chanel…) mais la Chine par exemple investit également le monde du luxe

Le monde du luxe est parfois malmené à raison (consumérisme, impact carbone…) mais Bruno Lavagna entend lui redonner ses lettres de noblesse ; il insiste sur le fait que le luxe participe fortement au rayonnement des grandes puissances dans le monde. Bruno Lavagna évoque un instrument de soft power, un outil de la diplomatie et d’influence et un monde qui doit sans cesse se renouveler et se réinventer.

Il décrit un monde du luxe ancré dans chaque histoire nationale en dépit de la mondialisation et réussit d’ailleurs dans cet ouvrage à retracer des récits nationaux en partant d’une analyse historique.

Le luxe est un acteur des relations internationales mais en dépend aussi fortement. On a reproché récemment à la Fédération de la haute couture de publier un communiqué trop timide s’agissant de la guerre menée par la Russie en Ukraine…

« Géopolitique du luxe », Bruno Lavagna, Eyrolles. 180 pages. 17,90 euros.

Questionnaire de Proust

Occupation idéale

Soit l’ACTION en mer/ montagne. Soit la méditation/ le retrait/ le silence/ faire le vide, Soit encore le thé/ café matinal avec la presse

Le pays où j’aimerais vivre

Méditerranée entre France & Italie

Un /des Créateurs (au sens large)

Coco / Karl / Gaultier / Armani / Matisse

Une couleur

BLEU

Mes héros-héroïnes fiction/vie réelle

Madonna /Valérie Lemercier / James Bond

Ce que je déteste le plus

La foule / le pessimisme

Ce que j’apprécie le plus chez les autres

la bonne humeur/ l’humour

L’état présent de mon esprit

Libre, serein, détendu

La faute qui m’inspire le plus d’indulgence

une erreur par ignorance

Ma devise

« chi va piano, va sano »  ou  « innover dans la tradition »  ou « small, slow & smart »

Le monde de demain en quelques mots ?

bienveillant, respectueux,Nature et environnement

Dédicace