Sélectionner une page
Le Trait – Ep. #39 Avec Pascal Donat et Anne Billaz : Maison Elle, quand un magazine se lance dans l’hôtellerie

Le Trait – Ep. #39 Avec Pascal Donat et Anne Billaz : Maison Elle, quand un magazine se lance dans l’hôtellerie

 LE TRAIT – Episode 39 – Hot’ELLE 

C’est la première fois qu’un magazine se lance dans l’hôtellerie. « Elle » a désormais son hôtel à Paris, près de l’Arc-de-triomphe. Une jolie bâtisse discrète nichée dans le 17e arrondissement, rue Brey, et une grande porte en bois qui permet d’accéder à Maison Elle, autrefois l’hôtel Flanelles …après avoir sonné. Un bar intimiste, une grande bibliothèque-cheminée, dans les tons noirs et gris, enveloppée de lumières indirectes. Une boutique-hôtel cosy de 25 chambres et une suite, où il est aussi possible aussi de venir simplement prendre un thé et une pâtisserie-maison (Nicolas Paciello), faire son cours de Yoga (Caroline Fauquette), se rendre au spa (Docteur Hauschka).  « Maison Elle » deviendra aussi un lieu de rencontres et d’évènements. Des collaborations avec des designers sont également envisagées pour  la boutique.

Tout est dit de l’ « expérience Maison Elle » souhaitée par Anne Billaz, PDG de Lagardère Active Entreprises et Pascal Donnat, PDG de Valotel. Mais c’est Pascal Donnat qui a d’abord sollicité Lagardère. Cela n’allait pas de soi. Comme hôtelier, il a eu envie de faire du « cobranding » avec une marque connue du grand public et « Elle » lui paraissait tout indiquée. Il a fallu convaincre le groupe Lagardère, parce que transformer une marque de magazine, a fortiori déjà forte comme « Elle », en une marque d’hôtels reste un défi de taille. Le projet a mis quelques années à voir le jour. En s’adressant à « Elle », Pascal Donnat mobilisait les valeurs du magazine : le combat en faveur des droits des femmes, mais aussi la diffusion de l’art de vivre français, le mythe de la parisienne insolente, chic mais décontractée. L’iconographie du lieu le rappelle. « Elle hospitality » a fait appel à Laurent Bardet (Agence Laurent et Laurence).

Maison Elle a vocation à s’étendre, Amsterdam, Bruxelles… « Elle hospitality » souhaite également ouvrir des « Elle hôtels » (gamme supérieure) au Mexique prochainement, en Chine. Une façon de diffuser l’esprit français.

Dans cette épisode, Anne Billaz et Pascal Donnat nous racontent avec une émotion non-feinte et un enthousiasme communicatif l’aventure Maison Elle…

Verbatim

« Nous nous sommes dit : Et si « Elle » était une marque d’hôtel : à quoi cela pourrait-il ressembler ? »

« Un magazine rentre dans votre intimité. « Elle » est très proche de ses lecteurs. L’expérience hôtelière ; c’est cette même expérience d’intimité. Il fallait créer des liens avec le magazine ».

« Les boutiques-hôtel, c’est tendance, mais Maison Elle c’est surtout un établissement pas trop grand, pas trop bruyant qui prend soin de nous quand on voyage. Le choix du mot « maison » n’est pas un hasard ».

« Au départ, on se disait que, pour le choix des designers, on voulait des noms …. Mais finalement, « Elle » est déjà une marque très forte. On s’est rendu compte qu’on avait plutôt besoin de designers qui pourraient traduire nos valeurs au travers du design. « Maison Elle » n’est pas l’hôtel de tel ou tel designer, mais bien Maison Elle ».

Questionnaire de Proust :

Anne Billaz, PDG Lagardère Active Entreprises

Occupation idéale

Voyager pour découvrir de nouvelles cultures (l’art culinaire , le savoir faire , leur histoire …) avec les gens que j’aime afin de pouvoir partager ces découvertes

Le pays où j’aimerais vivre

Après la France, Le Japon où j’ai eu la chance d’aller plus d’une vingtaine de fois pour le travail . A chaque visite je suis séduite par le raffinement et la délicatesse de leur culture.

Un /des Créateurs (au sens large)

De nombreux créateurs mais si je devais faire un choix : Marithé François Girbaud pour leur audace dans la création et leur style avant-gardiste , Jean- Paul Gauthier pour sa pièce iconique la marinière repensée à chaque saison , Michael Jackson pour avoir révolutionné le monde de la musique avec ses clips videos , Frida Kahlo pour ses autoportraits bouleversants et Niki de Saint Phalle pour ses œuvres colorées monumentales et toutes les 2 pour leur engagement

Une couleur

L’indigo pour son intemporalité

Mes héros-héroïnes fiction/vie réelle

Toutes les personnes qui ont le courage de leurs opinions au péril de leur vie

Ce que je déteste le plus

L’injustice , le radinisme et l’intolérance

Ce que j’apprécie le plus chez les autres

La générosité de cœur, l’ouverture d’esprit , la joie de vivre

L’état présent de mon esprit

Optimiste car je crois dans l’homme , à sa capacité à s’adapter et à faire évoluer les choses dans le bons sens

La faute qui m’inspire le plus d’indulgence

Toute faute si celle-ci permet de grandir

Ma devise

« Girls can do anything »

Le monde de demain en quelques mots ?

Un monde plus respectueux de l’homme et de la nature

Pascal Donat, PDG de Valotel

Occupation idéale

Par une belle journée de printemps, faire la cuisine pour les gens que j’aime

Le pays où j’aimerais vivre

N’importe où, pourvu que ce soit avec ELLE 😉 (la femme que j’aime)

Un /des Créateurs (au sens large)

Des artistes qui ont profondément bouleversé notre vision du monde en imposant une esthétique résolument nouvelle : comment un Magritte a transformé notre vision du corps, un Mondrian qui nous a fait aimer les formes géométriques ou un Arman qui a repensé notre rapport aux objets.

Mais j’ai également un immense respect pour ceux qui ne créent pas mais perpétuent la tradition du d’un savoir faire manuel ancestral. Je pense aux artisans de talent qui travaillent la pierre, le bois…

Une couleur

Terracota : c’est pour moi la couleur de la terre mélangée au soleil

Mes héros-héroïnes fiction/vie réelle

Eugène de Rastignac (héros balzacien), ou Georges Duroy, le héros de Bel-Ami (Maupassant), ont longtemps fait rêver le jeune provincial que j’étais : ils étaient jeunes et séduisants, rêvaient de se faire une place à Paris.

Mais çà, c’était avant…

Aujourd’hui, le seul qui me vienne à l’esprit serait… Jésus !

Ce que je déteste le plus

La bêtise et l’avarice

Ce que j’apprécie le plus chez les autres

Un cœur sincère

L’état présent de mon esprit

L’enthousiasme (c’est de famille !) 

La faute qui m’inspire le plus d’indulgence

La faute de goût, car elle est subjective, humaine et par conséquent profondément touchante.

Ma devise

N’aie pas peur

Le monde de demain en quelques mots ?

Inédit, complètement réinventé : nous entrons dans une phase de changement historique aussi profonde que l’invention de l’écriture ou la mécanisation de l’agriculture. C’est le moment d’ouvrir nos yeux, notre esprit… et nos cœurs.

Dédicace

Le Trait – Ep. #38 Avec Claude Courtecuisse : un pionnier du design méconnu

Le Trait – Ep. #38 Avec Claude Courtecuisse : un pionnier du design méconnu

LE TRAIT – Episode 38 – Claude Courtecuisse

 Signé « Courtecuisse »

Il nous fallait réparer l’injustice qui fait de Claude Courtecuisse, 80 ans, le contemporain de Raymond Loewy et Roger Talon, une personnalité importante de l’histoire du design, mais dont le nom reste peu connu …Il a néanmoins été récemment évoqué avec la réédition par Monoprix de ses collaboration cultes. L’enseigne souhaitait rééditer son fauteuil Apollo conçu pour Prisunic à une époque où, sous l’impulsion de Denise Fayolle, Prisunic faisait alors la promotion du « Beau au prix du laid »…

Claude Courtecuisse a commencé sa carrière en concevant un fauteuil léger en carton, cinq ans avant Franck Gehry. Son père était négociant en carton et, cette matière dit-il, lui était familière. Un succès immédiat ! C’est encore lui qui, dix-sept ans avant Philippe Starck, crée la première chaise en plastique transparente.

Esprit alerte et toujours branché sur son époque, Claude Courtecuisse livre une réflexion intéressante sur le design et l’art, ou plutôt les deux à la fois car, pour lui, les démarches sont liées. Et il n’aime rien tant que les performances artistiques…

VERBATIM

« Il y avait les cartonneries de la Lys dans le Nord, très florissantes et j’ai participé en 1967 au salon des décorateurs. J’ai eu le prix de création à 27-28 ans pour mes chaises en carton ».

« On était dans une société où les modes de vie allaient changer : on n’achetait plus son salon pour la vie. On a conçu des mobiliers adaptables, éphémères… Nord Eclair a titré à l’époque : Avec M. Courtecuisse, le durable est démodé. Aujourd’hui un tel titre ne serait plus acceptable… ».

« J’ai utilisé le plastique qui était un matériel très nouveau, il semblait résoudre beaucoup de problèmes dans la société de l’époque. On ne savait pas que, dans la production, il y aurait des nuisances… ».

« Déjà, à l’époque, je voulais faire des performances… ».

« J’ai déplacé ma culture du design dans le domaine des installations ».

«On est dans une mutation planétaire des échanges. Ce qui m’interroge, c’est l’impact sur les relations sociales, l’identité profonde et la capacité de regarder le monde ».

Questionnaire de Proust :

Occupation idéale

Les premiers traits que je dessine sur une feuille blanche.

Le pays où j’aimerais vivre

La France en raison de sa richesse de territoire et de culture, une France que j’ai parcouru en voiture enfant pendant les grandes vacances et plus tard adulte, j’ai continué.

Un /des Créateurs (au sens large)

Marcel Duchamp pour ses Ready Made. Caravage, au travers de l’humanité qui se dégage des personnages de ses peintures.

Une couleur

Rose.

Mes héros-héroïnes fiction/vie réelle

Mankievicz, Hitchcock, Lubitsch, Renoir pour son film « la règle du jeu »

Ce que je déteste le plus

Les tags

Ce que j’apprécie le plus chez les autres

Leur présence, leur écoute, leur partage dans les échanges

L’état présent de mon esprit

Tristesse, angoisse liée au vieillissement, à la perte probable d’autonomie

La faute qui m’inspire le plus d’indulgence

La maladresse

Ma devise

L’horizon est toujours à hauteur Dieu.
L’Art est ce qui rend la vie plus intéressante que l’Art pour citer Robert Filliou

Le monde de demain en quelques mots ?

Passionnant, effrayant. Profondément interrogatif sur les mutations à venir.
Espoir de l’émergence d’une nouvelle forme d’intelligence.

Dédicace

Le Trait -Ep. #37 Avec Laurent Scordino:  The place to B… Boulle

Le Trait -Ep. #37 Avec Laurent Scordino: The place to B… Boulle

LE TRAIT – Episode 37 – The place to B… Boulle

 

Un nom qui claque : SCORDINO. Une caractéristique : passionné. Le directeur de l’école Boulle, en poste depuis deux ans raconte, dans cet épisode, sa fierté d’être à la tête d’une école plus que centenaire qui forme aujourd’hui aux métiers de l’art et du design. Créée près du faubourg Saint-Antoine à Paris rue de Reuilly dans le 12e arrondissement en 1886, elle porte le nom de André-Charles Boulle, ébéniste de Louis XIV.
Boulle, qui dépend de la ville de Paris, a le statut juridique d’un lycée technique et aussi celui d’une école supérieure d’arts appliqués. Il est possible de rejoindre l’école avant le bac ou en post-bac aux termes d’une sélection draconienne. Laurent Scordino explique néanmoins que Boulle cherche avant tout des personnalités, des élèves qui ont déjà leur univers plutôt que l’excellence du dossier scolaire même si les résultats comptent. À noter que le dessin à la main reste très important dans la formation, mais Laurent Scordino estime qu’il est possible d’apprendre et de très bien s’en sortir.
Prestigieuse mais souvent méconnue ou cantonnée dans les esprits à l’ébénisterie, l’école se donne pour mission de mêler tradition et novation, préservation des métiers (joaillerie, gravure, tapisserie, ébénisterie…), acquisition d’un savoir-faire de haut niveau et adaptation aux problématiques actuelles sans oublier la créativité….Artiste, artisan ou designer, les frontières sont parfois poreuses mais, pour Laurent Scordino, un boulliste est avant tout un artisan même s’il peut devenir un designer ou un artiste…

 

Questionnaire de Proust :

Occupation idéale

Organiser des dîners prolongés entre amis 

Le pays où j’aimerais vivre

Au pays basque définitivement 

Un /des Créateurs (au sens large)

Eames – Prouvé – Jean-Baptiste Fastrez – Pierre Favresse – Noe Duchauffour- Alexandre Mattiussi

Une couleur

Bleu marine 

Mes héros-héroïnes fiction/vie réelle

Simone Veil-Françoise Sagan-Harvey Milk-les 343 salopes-Catherine Millet et plus généralement tous ceux et surtout celles qui font avancer la société et progresser les mentalités en assumant ce qu’ils sont.

Ce que je déteste le plus

La lâcheté  

Ce que j’apprécie le plus chez les autres

Le courage forcément 

L’état présent de mon esprit

Nostalgique – mélancolique

La faute qui m’inspire le plus d’indulgence

Une faute de goût (sic)

Ma devise

« Le pessimisme est d’humeur, l’optimiste de volonté. » (Allain)

Le monde de demain en quelques mots ?

Cette question est délicate en ce moment -tout semble tellement obscur – un monde où l’on reprenne confiance, un monde apaisé, un monde où les valeurs ne seraient plus bafouées ni démodées, un monde où on pourrait espérer, un monde sans colère…un monde d’hier.

Dédicace

Le Trait – Ep. #36 avec  Catherine Millet : La vie d’artiste

Le Trait – Ep. #36 avec Catherine Millet : La vie d’artiste

                    LE TRAIT – Episode 36 – La vie d’artiste de Catherine M

Le naturel de Catherine Millet est désarmant : un air discret mais déterminé, une simplicité non feinte, un petit côté aussi Sagan qu’elle adore, le même regard affûté, un petit gabarit, une certaine autorité sans en avoir l’air… Quelqu’un qui aurait beaucoup vécu et observé. Une amoureuse de la littérature mêlée à un goût viscéral pour la liberté mais aussi de la jouissance et de l’émotion esthétique… Son désir originel très tôt formulé était de vivre auprès des artistes… « Mes rêves m’avaient transportée trop loin pour que je me contente d’espérer réussir mon bac, faire des études et ainsi de suite… », écrit-elle dans son dernier ouvrage, très réussi, « Commencements » (Flammarion, 2022). Elle raconte son histoire : celle d’une jeune fille modeste de banlieue dont le goût pour la littérature la conduit (il faut se replacer dans le contexte des années 50) à Saint-Germain des prés dans l’emblématique 6e arrondissement de Paris grâce à un homme qui comptera beaucoup, son premier compagnon, Daniel Templon (incontournable galeriste et marchand d’art contemporain, basé à Paris, Bruxelles et New York).

Catherine Millet connu du grand public pour son livre « La vie sexuelle de Catherine M » (Seuil), dont la sortie, en 2001, a été fracassante (une femme racontant sans fioritures son libertinage) estime que l’ambition intellectuelle est étroitement liée à une ambition sociale.

Catherine Millet est aussi la créatrice de la revue « Art Press » qu’elle a créée il y a tout juste 50 ans, et dont elle est toujours à la tête. Un magazine devenu une référence dans le milieu de l’art. Catherine Millet est une théoricienne importante de l’art contemporain. Elle nous livre ses réflexions sur l’art…

Questionnaire de Proust :

Occupation idéale

Travailler, hélas !

Le pays où j’aimerais vivre

Une France un peu moins décatie

Un /des Créateurs (au sens large)

Albert Serra

Une couleur

J’ai longtemps cru que c’était le rouge. En fait, c’est le bleu

Mes héros-héroïnes fiction/vie réelle

 Kate dans le Serpent à plumes de D.H. Lawrence

Ce que je déteste le plus

 La bêtise

Ce que j’apprécie le plus chez les autres

L’ouverture d’esprit

L’état présent de mon esprit

Changeant

La faute qui m’inspire le plus d’indulgence

Le narcissisme

Ma devise

Je passe

Le monde de demain en quelques mots ?

Je passe

Dédicace

Le Trait – Ep. #35 avec Constance Gennari et Marianne Gosset – L’ascension de The Socialite Family

Le Trait – Ep. #35 avec Constance Gennari et Marianne Gosset – L’ascension de The Socialite Family

                    LE TRAIT – Episode 35 – Like IT girls !!

Pour ce nouvel épisode, nous vous entraînons dans les bureaux de la jeune marque française : « The Socialite Family » pour une conversation rythmée avec Constance Gennari, la fondatrice et Marianne Gosset, directrice générale de la marque. Ce qui frappe au premier abord, c’est l’enthousiasme et la passion qui les habitent toutes deux quand elles évoquent leurs projets pour la marque. Elles ont indéniablement la flamme…
The « Socialite family » est une vraie success story. Constance Gennari la fondatrice était journaliste mode enfants quand elle décide de lancer un blog : le site présente d’ailleurs toujours l’intérieur de familles « smart » and « cool ».
Issue d’une famille d’antiquaires, Constance Gennari a vite été rattrapée par son envie de choisir des objets mais aussi créer, d’apposer sa pâte. Ainsi « The Socialite » est devenu créateur d’objets, inspirés par Constance Gennari devenue entre-temps directrice artistique mais aussi designer…Elle nous raconte ce challenge …

Constance GENNARI, CEO The Socialite Family

Questionnaire de Proust :

Occupation idéale

Chiner partout où je me trouve ! A Paris ou à la campagne, à l’étranger aussi et visiter des musées le plus possible !

Le pays où j’aimerais vivre

L’Italie bien sûr c’est mon pays d’origine mais y vivre seulement pendant les vacances. 😊

Un /des Créateurs (au sens large)

Il y en a tellement ! En mode Saint Laurent années 70-80 en particulier et dans l’histoire du design, les italiens comme Gino Sarfatti pour ses lampes de génie, Tobia Scarpa et ses formes indémodables, Hans Wegner pour ses lignes chez les nordiques aussi. La liste est longue !

Une couleur

Le vert dans toutes ses nuances !

Mes héros-héroïnes fiction/vie réelle

Au cinéma, les héroïnes de films des années 70-80 comme Brigitte Fossey, Charlotte Rampling, Fanny Ardant et les italiennes comme Virna Lisi ou Sofia Loren étaient folles de personnalités et de beauté, des femmes puissantes ! Aujourd’hui j’aime écouter la modernité de Laure Adler et des filles comme Carine Viard, un peu fo folle au cinéma.

Ce que je déteste le plus

Les gens qui se tiennent mal à table ! hahaha

Ce que j’apprécie le plus chez les autres

L’humour, l’intelligence humaine, la folie, les gens étranges, différents

L’état présent de mon esprit

Retrouver mes enfants et humer la peau de mon bébé !

La faute qui m’inspire le plus d’indulgence

Les kitcheries, les accidents dans un interieur.

Ma devise

La peur n’évite pas le danger !

Le monde de demain en quelques mots ?

Croire aux changements d’esprits, de consommation, on est en pleine transition, ça va être intéressant de voir comment nos enfants vont vivre !

Dédicace

Le Trait – Ep. #34 avec Emilie André : Un design poétique fait main.

Le Trait – Ep. #34 avec Emilie André : Un design poétique fait main.

                    LE TRAIT – Episode 34 – Un design poétique fait main 


Le Trait a poussé la porte du studio de design de Jean-Marc Gady, dans le 11e , qu’il a créé en 2006 après un passage comme directeur artistique chez Louis Vuitton. J-M. Gady, qui inspire désormais Apple et vit aux États-Unis, a laissé la main à Emilie André, directrice de la création, tout en gardant un lien très fort avec le studio. Leur marque de fabrique revendique une forme de poésie en faisant le choix de ne travailler qu’avec des professionnels des métiers d’art. Emilie André et Jean-Marc Gady se définiraient volontiers comme des artisans de la création animés par la passion des matériaux… 

Émilie André

Questionnaire de Proust :

Occupation idéale

Cuisiner, pour le plaisir que procure la transformation des ingrédients et celui de le partager avec les gens que j’aime.

Le pays où j’aimerais vivre

Après la France, sans hésitation la Nouvelle-Zélande où j’ai eu la chance de vivre pendant mes études.

Un /des Créateurs (au sens large)

Difficile de choisir, la liste serait tellement longue et s’enrichit en permanence. Disons que dans mon état d’esprit aujourd’hui, je citerais Tokujin Yoshioka, pour la poésie et la fragilité que m’inspirent ses installations.

Une couleur

Le rouge pour l’énergie, la vie, la puissance que cette couleur dégage.

Mes héros-héroïnes fiction/vie réelle

Vincent Freeman (Ethan Hawke) dans le film ‘Bienvenu à Gattaca’ pour cette belle leçon de vie et de vivre ensemble.

Mes héroïnes de la vie réelle

Toutes les femmes (et les hommes) qui se battent pour l’égalité femme-homme, Simone Veil en tête, mais la liste est longue.

Ce que je déteste le plus

Définitivement la mauvaise foi, la lâcheté.

Ce que j’apprécie le plus chez les autres

L’enthousiasme malgré les difficultés.

L’état présent de mon esprit

Tout est possible, la limite c’est celle que l’on se donne.

La faute qui m’inspire le plus d’indulgence

Potentiellement toutes, dans la mesure où elles sont assumées et qu’elles permettent d’apprendre et de grandir.

Ma devise

Tant qu’il y a des problèmes, c’est que des solutions existent, à nous d’être créatifs.

Le monde de demain en quelques mots ?

Beaucoup de combats à mener, mais tellement de possibles à inventer. Malgré un climat tendu, je reste positive sur notre capacité collective à trouver des solutions.

Dédicace