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Le Trait – Ep. #40 Avec Sophie Dries, L’Architecte Audacieuse

Le Trait – Ep. #40 Avec Sophie Dries, L’Architecte Audacieuse

Le Trait  #40         

Sophie Dries:   L’ audacieuse

 

La jeune designeur et architecte Sophie Dries a reçu Le Trait dans son appartement showroom du boulevard Beaumarchais, à Paris, dans le 11e arrondissement. Affectée d’un gros rhume et en partance pour New-York, Sophie Dries prend néanmoins le temps de la rencontre. Elle se prête à l’exercice avec une totale bienveillance et un sourire inaltérable.

Dans son intérieur, on comprend très vite que Sophie Dries, lauréate du prix « Coup de cœur » des AD & Land Rover Awards 2022, n’aime rien tant que l’expérimentation et la recherche notamment sur les matières. Après cinq années passées au sein de trois grandes agences parisiennes (Pierre Yovanovitch, Christian Liaigre, Jean Nouvel), elle crée sa propre agence en 2014 : elle n’a que 27 ans…

D’origine franco-algérienne, kabyle plus précisément, elle mélange les époques et les styles. Diplômée de l’Ecole nationale supérieure d’architecture (ENSA) Paris-Malaquais, elle a également suivi un cursus en design à l’université Alvar Aalto à Helsinki.

Sophie Dries fait incontestablement partie des créatrices à suivre…

Verbatim

« Les études d’architecture en France ne sont pas du tout comme dans le monde anglo-saxon où il y a plus de moyens. J’ai voulu compléter par un cursus en Scandinavie. Il y a beaucoup d’ateliers pour exposer, donner aux objets une réalité dans le monde de l’industrie, les produire… »

« J’ai monté mon studio à 27 ans en solo mais ce n’était pas du tout facile. Ce sont des doutes tout le temps, aujourd’hui encore ! … »

« Pas facile d’être une femme dans un milieu masculin notamment sur un chantier … mais quand on gagne le respect, on est plus respecté que les hommes ! ».

« Il faut assumer que la décoration; c’est Paris désormais. Il y a plus de décorateurs à Paris que dans aucune autre ville au monde ».

« Décorer une boutique pour quelqu’un, c’est presque dresser un portrait… »

Questionnaire de Proust :

Occupation idéale

Dormir

Le pays où j’aimerais vivre

Italie : j’y vis en partie, et la France bien sûr

Un /des Créateurs (au sens large)

Miuccia Prada

Une couleur

Jaune

Mes héros-héroïnes fiction/vie réelle

Frida Kahlo
Olympe de Gouges

Ce que je déteste le plus

L’avarice

Ce que j’apprécie le plus chez les autres

La générosité

L’état présent de mon esprit

Renaissance printanière

La faute qui m’inspire le plus d’indulgence

La gourmandise

Ma devise

C’ est l’exception qui confirme la règle

Le monde de demain en quelques mots ?

Slower

Dédicace

Le Trait – Ep. #39 Avec Pascal Donat et Anne Billaz : Maison Elle, quand un magazine se lance dans l’hôtellerie

Le Trait – Ep. #39 Avec Pascal Donat et Anne Billaz : Maison Elle, quand un magazine se lance dans l’hôtellerie

 LE TRAIT – Episode 39 – Hot’ELLE 

C’est la première fois qu’un magazine se lance dans l’hôtellerie. « Elle » a désormais son hôtel à Paris, près de l’Arc-de-triomphe. Une jolie bâtisse discrète nichée dans le 17e arrondissement, rue Brey, et une grande porte en bois qui permet d’accéder à Maison Elle, autrefois l’hôtel Flanelles …après avoir sonné. Un bar intimiste, une grande bibliothèque-cheminée, dans les tons noirs et gris, enveloppée de lumières indirectes. Une boutique-hôtel cosy de 25 chambres et une suite, où il est aussi possible aussi de venir simplement prendre un thé et une pâtisserie-maison (Nicolas Paciello), faire son cours de Yoga (Caroline Fauquette), se rendre au spa (Docteur Hauschka).  « Maison Elle » deviendra aussi un lieu de rencontres et d’évènements. Des collaborations avec des designers sont également envisagées pour  la boutique.

Tout est dit de l’ « expérience Maison Elle » souhaitée par Anne Billaz, PDG de Lagardère Active Entreprises et Pascal Donnat, PDG de Valotel. Mais c’est Pascal Donnat qui a d’abord sollicité Lagardère. Cela n’allait pas de soi. Comme hôtelier, il a eu envie de faire du « cobranding » avec une marque connue du grand public et « Elle » lui paraissait tout indiquée. Il a fallu convaincre le groupe Lagardère, parce que transformer une marque de magazine, a fortiori déjà forte comme « Elle », en une marque d’hôtels reste un défi de taille. Le projet a mis quelques années à voir le jour. En s’adressant à « Elle », Pascal Donnat mobilisait les valeurs du magazine : le combat en faveur des droits des femmes, mais aussi la diffusion de l’art de vivre français, le mythe de la parisienne insolente, chic mais décontractée. L’iconographie du lieu le rappelle. « Elle hospitality » a fait appel à Laurent Bardet (Agence Laurent et Laurence).

Maison Elle a vocation à s’étendre, Amsterdam, Bruxelles… « Elle hospitality » souhaite également ouvrir des « Elle hôtels » (gamme supérieure) au Mexique prochainement, en Chine. Une façon de diffuser l’esprit français.

Dans cette épisode, Anne Billaz et Pascal Donnat nous racontent avec une émotion non-feinte et un enthousiasme communicatif l’aventure Maison Elle…

Verbatim

« Nous nous sommes dit : Et si « Elle » était une marque d’hôtel : à quoi cela pourrait-il ressembler ? »

« Un magazine rentre dans votre intimité. « Elle » est très proche de ses lecteurs. L’expérience hôtelière ; c’est cette même expérience d’intimité. Il fallait créer des liens avec le magazine ».

« Les boutiques-hôtel, c’est tendance, mais Maison Elle c’est surtout un établissement pas trop grand, pas trop bruyant qui prend soin de nous quand on voyage. Le choix du mot « maison » n’est pas un hasard ».

« Au départ, on se disait que, pour le choix des designers, on voulait des noms …. Mais finalement, « Elle » est déjà une marque très forte. On s’est rendu compte qu’on avait plutôt besoin de designers qui pourraient traduire nos valeurs au travers du design. « Maison Elle » n’est pas l’hôtel de tel ou tel designer, mais bien Maison Elle ».

Questionnaire de Proust :

Anne Billaz, PDG Lagardère Active Entreprises

Occupation idéale

Voyager pour découvrir de nouvelles cultures (l’art culinaire , le savoir faire , leur histoire …) avec les gens que j’aime afin de pouvoir partager ces découvertes

Le pays où j’aimerais vivre

Après la France, Le Japon où j’ai eu la chance d’aller plus d’une vingtaine de fois pour le travail . A chaque visite je suis séduite par le raffinement et la délicatesse de leur culture.

Un /des Créateurs (au sens large)

De nombreux créateurs mais si je devais faire un choix : Marithé François Girbaud pour leur audace dans la création et leur style avant-gardiste , Jean- Paul Gauthier pour sa pièce iconique la marinière repensée à chaque saison , Michael Jackson pour avoir révolutionné le monde de la musique avec ses clips videos , Frida Kahlo pour ses autoportraits bouleversants et Niki de Saint Phalle pour ses œuvres colorées monumentales et toutes les 2 pour leur engagement

Une couleur

L’indigo pour son intemporalité

Mes héros-héroïnes fiction/vie réelle

Toutes les personnes qui ont le courage de leurs opinions au péril de leur vie

Ce que je déteste le plus

L’injustice , le radinisme et l’intolérance

Ce que j’apprécie le plus chez les autres

La générosité de cœur, l’ouverture d’esprit , la joie de vivre

L’état présent de mon esprit

Optimiste car je crois dans l’homme , à sa capacité à s’adapter et à faire évoluer les choses dans le bons sens

La faute qui m’inspire le plus d’indulgence

Toute faute si celle-ci permet de grandir

Ma devise

« Girls can do anything »

Le monde de demain en quelques mots ?

Un monde plus respectueux de l’homme et de la nature

Pascal Donat, PDG de Valotel

Occupation idéale

Par une belle journée de printemps, faire la cuisine pour les gens que j’aime

Le pays où j’aimerais vivre

N’importe où, pourvu que ce soit avec ELLE 😉 (la femme que j’aime)

Un /des Créateurs (au sens large)

Des artistes qui ont profondément bouleversé notre vision du monde en imposant une esthétique résolument nouvelle : comment un Magritte a transformé notre vision du corps, un Mondrian qui nous a fait aimer les formes géométriques ou un Arman qui a repensé notre rapport aux objets.

Mais j’ai également un immense respect pour ceux qui ne créent pas mais perpétuent la tradition du d’un savoir faire manuel ancestral. Je pense aux artisans de talent qui travaillent la pierre, le bois…

Une couleur

Terracota : c’est pour moi la couleur de la terre mélangée au soleil

Mes héros-héroïnes fiction/vie réelle

Eugène de Rastignac (héros balzacien), ou Georges Duroy, le héros de Bel-Ami (Maupassant), ont longtemps fait rêver le jeune provincial que j’étais : ils étaient jeunes et séduisants, rêvaient de se faire une place à Paris.

Mais çà, c’était avant…

Aujourd’hui, le seul qui me vienne à l’esprit serait… Jésus !

Ce que je déteste le plus

La bêtise et l’avarice

Ce que j’apprécie le plus chez les autres

Un cœur sincère

L’état présent de mon esprit

L’enthousiasme (c’est de famille !) 

La faute qui m’inspire le plus d’indulgence

La faute de goût, car elle est subjective, humaine et par conséquent profondément touchante.

Ma devise

N’aie pas peur

Le monde de demain en quelques mots ?

Inédit, complètement réinventé : nous entrons dans une phase de changement historique aussi profonde que l’invention de l’écriture ou la mécanisation de l’agriculture. C’est le moment d’ouvrir nos yeux, notre esprit… et nos cœurs.

Dédicace

Le Trait – Ep. #38 Avec Claude Courtecuisse : un pionnier du design méconnu

Le Trait – Ep. #38 Avec Claude Courtecuisse : un pionnier du design méconnu

LE TRAIT – Episode 38 – Claude Courtecuisse

 Signé « Courtecuisse »

Il nous fallait réparer l’injustice qui fait de Claude Courtecuisse, 80 ans, le contemporain de Raymond Loewy et Roger Talon, une personnalité importante de l’histoire du design, mais dont le nom reste peu connu …Il a néanmoins été récemment évoqué avec la réédition par Monoprix de ses collaboration cultes. L’enseigne souhaitait rééditer son fauteuil Apollo conçu pour Prisunic à une époque où, sous l’impulsion de Denise Fayolle, Prisunic faisait alors la promotion du « Beau au prix du laid »…

Claude Courtecuisse a commencé sa carrière en concevant un fauteuil léger en carton, cinq ans avant Franck Gehry. Son père était négociant en carton et, cette matière dit-il, lui était familière. Un succès immédiat ! C’est encore lui qui, dix-sept ans avant Philippe Starck, crée la première chaise en plastique transparente.

Esprit alerte et toujours branché sur son époque, Claude Courtecuisse livre une réflexion intéressante sur le design et l’art, ou plutôt les deux à la fois car, pour lui, les démarches sont liées. Et il n’aime rien tant que les performances artistiques…

VERBATIM

« Il y avait les cartonneries de la Lys dans le Nord, très florissantes et j’ai participé en 1967 au salon des décorateurs. J’ai eu le prix de création à 27-28 ans pour mes chaises en carton ».

« On était dans une société où les modes de vie allaient changer : on n’achetait plus son salon pour la vie. On a conçu des mobiliers adaptables, éphémères… Nord Eclair a titré à l’époque : Avec M. Courtecuisse, le durable est démodé. Aujourd’hui un tel titre ne serait plus acceptable… ».

« J’ai utilisé le plastique qui était un matériel très nouveau, il semblait résoudre beaucoup de problèmes dans la société de l’époque. On ne savait pas que, dans la production, il y aurait des nuisances… ».

« Déjà, à l’époque, je voulais faire des performances… ».

« J’ai déplacé ma culture du design dans le domaine des installations ».

«On est dans une mutation planétaire des échanges. Ce qui m’interroge, c’est l’impact sur les relations sociales, l’identité profonde et la capacité de regarder le monde ».

Questionnaire de Proust :

Occupation idéale

Les premiers traits que je dessine sur une feuille blanche.

Le pays où j’aimerais vivre

La France en raison de sa richesse de territoire et de culture, une France que j’ai parcouru en voiture enfant pendant les grandes vacances et plus tard adulte, j’ai continué.

Un /des Créateurs (au sens large)

Marcel Duchamp pour ses Ready Made. Caravage, au travers de l’humanité qui se dégage des personnages de ses peintures.

Une couleur

Rose.

Mes héros-héroïnes fiction/vie réelle

Mankievicz, Hitchcock, Lubitsch, Renoir pour son film « la règle du jeu »

Ce que je déteste le plus

Les tags

Ce que j’apprécie le plus chez les autres

Leur présence, leur écoute, leur partage dans les échanges

L’état présent de mon esprit

Tristesse, angoisse liée au vieillissement, à la perte probable d’autonomie

La faute qui m’inspire le plus d’indulgence

La maladresse

Ma devise

L’horizon est toujours à hauteur Dieu.
L’Art est ce qui rend la vie plus intéressante que l’Art pour citer Robert Filliou

Le monde de demain en quelques mots ?

Passionnant, effrayant. Profondément interrogatif sur les mutations à venir.
Espoir de l’émergence d’une nouvelle forme d’intelligence.

Dédicace

Le Trait -Ep. #37 Avec Laurent Scordino:  The place to B… Boulle

Le Trait -Ep. #37 Avec Laurent Scordino: The place to B… Boulle

LE TRAIT – Episode 37 – The place to B… Boulle

 

Un nom qui claque : SCORDINO. Une caractéristique : passionné. Le directeur de l’école Boulle, en poste depuis deux ans raconte, dans cet épisode, sa fierté d’être à la tête d’une école plus que centenaire qui forme aujourd’hui aux métiers de l’art et du design. Créée près du faubourg Saint-Antoine à Paris rue de Reuilly dans le 12e arrondissement en 1886, elle porte le nom de André-Charles Boulle, ébéniste de Louis XIV.
Boulle, qui dépend de la ville de Paris, a le statut juridique d’un lycée technique et aussi celui d’une école supérieure d’arts appliqués. Il est possible de rejoindre l’école avant le bac ou en post-bac aux termes d’une sélection draconienne. Laurent Scordino explique néanmoins que Boulle cherche avant tout des personnalités, des élèves qui ont déjà leur univers plutôt que l’excellence du dossier scolaire même si les résultats comptent. À noter que le dessin à la main reste très important dans la formation, mais Laurent Scordino estime qu’il est possible d’apprendre et de très bien s’en sortir.
Prestigieuse mais souvent méconnue ou cantonnée dans les esprits à l’ébénisterie, l’école se donne pour mission de mêler tradition et novation, préservation des métiers (joaillerie, gravure, tapisserie, ébénisterie…), acquisition d’un savoir-faire de haut niveau et adaptation aux problématiques actuelles sans oublier la créativité….Artiste, artisan ou designer, les frontières sont parfois poreuses mais, pour Laurent Scordino, un boulliste est avant tout un artisan même s’il peut devenir un designer ou un artiste…

 

Questionnaire de Proust :

Occupation idéale

Organiser des dîners prolongés entre amis 

Le pays où j’aimerais vivre

Au pays basque définitivement 

Un /des Créateurs (au sens large)

Eames – Prouvé – Jean-Baptiste Fastrez – Pierre Favresse – Noe Duchauffour- Alexandre Mattiussi

Une couleur

Bleu marine 

Mes héros-héroïnes fiction/vie réelle

Simone Veil-Françoise Sagan-Harvey Milk-les 343 salopes-Catherine Millet et plus généralement tous ceux et surtout celles qui font avancer la société et progresser les mentalités en assumant ce qu’ils sont.

Ce que je déteste le plus

La lâcheté  

Ce que j’apprécie le plus chez les autres

Le courage forcément 

L’état présent de mon esprit

Nostalgique – mélancolique

La faute qui m’inspire le plus d’indulgence

Une faute de goût (sic)

Ma devise

« Le pessimisme est d’humeur, l’optimiste de volonté. » (Allain)

Le monde de demain en quelques mots ?

Cette question est délicate en ce moment -tout semble tellement obscur – un monde où l’on reprenne confiance, un monde apaisé, un monde où les valeurs ne seraient plus bafouées ni démodées, un monde où on pourrait espérer, un monde sans colère…un monde d’hier.

Dédicace

Le Trait – Ep. #36 avec  Catherine Millet : La vie d’artiste

Le Trait – Ep. #36 avec Catherine Millet : La vie d’artiste

                    LE TRAIT – Episode 36 – La vie d’artiste de Catherine M

Le naturel de Catherine Millet est désarmant : un air discret mais déterminé, une simplicité non feinte, un petit côté aussi Sagan qu’elle adore, le même regard affûté, un petit gabarit, une certaine autorité sans en avoir l’air… Quelqu’un qui aurait beaucoup vécu et observé. Une amoureuse de la littérature mêlée à un goût viscéral pour la liberté mais aussi de la jouissance et de l’émotion esthétique… Son désir originel très tôt formulé était de vivre auprès des artistes… « Mes rêves m’avaient transportée trop loin pour que je me contente d’espérer réussir mon bac, faire des études et ainsi de suite… », écrit-elle dans son dernier ouvrage, très réussi, « Commencements » (Flammarion, 2022). Elle raconte son histoire : celle d’une jeune fille modeste de banlieue dont le goût pour la littérature la conduit (il faut se replacer dans le contexte des années 50) à Saint-Germain des prés dans l’emblématique 6e arrondissement de Paris grâce à un homme qui comptera beaucoup, son premier compagnon, Daniel Templon (incontournable galeriste et marchand d’art contemporain, basé à Paris, Bruxelles et New York).

Catherine Millet connu du grand public pour son livre « La vie sexuelle de Catherine M » (Seuil), dont la sortie, en 2001, a été fracassante (une femme racontant sans fioritures son libertinage) estime que l’ambition intellectuelle est étroitement liée à une ambition sociale.

Catherine Millet est aussi la créatrice de la revue « Art Press » qu’elle a créée il y a tout juste 50 ans, et dont elle est toujours à la tête. Un magazine devenu une référence dans le milieu de l’art. Catherine Millet est une théoricienne importante de l’art contemporain. Elle nous livre ses réflexions sur l’art…

Questionnaire de Proust :

Occupation idéale

Travailler, hélas !

Le pays où j’aimerais vivre

Une France un peu moins décatie

Un /des Créateurs (au sens large)

Albert Serra

Une couleur

J’ai longtemps cru que c’était le rouge. En fait, c’est le bleu

Mes héros-héroïnes fiction/vie réelle

 Kate dans le Serpent à plumes de D.H. Lawrence

Ce que je déteste le plus

 La bêtise

Ce que j’apprécie le plus chez les autres

L’ouverture d’esprit

L’état présent de mon esprit

Changeant

La faute qui m’inspire le plus d’indulgence

Le narcissisme

Ma devise

Je passe

Le monde de demain en quelques mots ?

Je passe

Dédicace